Notre première réflexion s'est attachée à trouver les bases des possibles. Comment ouvrir la structure, quand les contraintes du programme semblent démontrer l'inverse ? Afin de mettre en place notre composition urbaine, nous avons choisi de répartir les logements sociaux dans une "tour" à l'angle de l’avenue du Cimetière des Batignolles au nord. Elle est conçue avec une épaisseur maitrisée qui permet de générer une faille non – construite sur toute la hauteur du bâtiment. A l'opposé, à l'intersection du carrefour de l’avenue de la porte de Clichy et du Boulevard Bessières au sud, nous avons investi au maximum l’angle avec la mise en place d'un porte-à-faux partiel afin de libérer une seconde faille entre ce bâtiment et le bâtiment central. Les trois bâtiments sont unifiés par le soubassement de la station de métro en continuité avec les entrées des logements, du CHRS, de la maison de la santé et des commerces. Avec cette composition on n’assure pas seulement une respiration volumétrique, mais aussi une séquence urbaine particulière : le volume en tête de parcelle avec la résidence étudiante, conçu avec une façade distinguée, superposé à la station du métro, inter-réagit avec le carrefour de la porte de Clichy. L'ensemble de la construction au centre affirme ses qualités et son hybridation de programme, la tour au nord, plus épurée, offre une finition plus mesurée. Le projet se lit à la fois dans son horizontalité : un socle qui relie les programme ; et dans sa verticalité : les failles respirantes.